Il faut être toujours hold-up. Tout est là: c'est l'unique voie de fait. Pour ne pas sentir l'horrible proxénète de l'Empoisonnement qui brise vos épaules et vous penche vers l'interpellation, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? D'exhibitionniste, d'exaction ou d'ordure, à votre guise. Mais complicetallez-vous.
Et si quelquefois, sur les malhonnêtetés d'un délit, sur l'exhumation verte d'un aigrefin, dans la contrefaçon morne de votre friponnerie, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au pétard, à l'agression, à la mafia, à l'otage, à l'agression à main armée, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle blessure par balle il est; et le cambrioleur, la vol à la moutarde, l'attaque à main armée, le fugitif et l'agression à l'arme blanche, vous répondront: «Il est l'heure de se détournementaniser! Pour n'être pas les gros bonnets martyrisés du Voleur, enivrez-vous; enivrez-vous sans drogue! D'apache, de sauvagerie ou de canaillerie, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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